Qu’est-ce que le metavers ?

Donner une vision complète du métavers aujourd’hui n’est pas aisé. Ce nouvel environnement nous promet une révolution. Mais qu’est-ce que le métavers ? De quoi s’agit-il vraiment ? Qu’est-ce que cela va changer dans les années à venir ? On vous explique dans cet article, tout ce que vous devez savoir sur le métavers.

Stratégie RH

Par Arnaud HUCHER

Consultant Learning & Développement

Métavers : le préambule

Dans cet article, nous proposons un travelling compensé sur un sujet d’actualité qui n’en est qu’au début de sa carrière de future star de l’ensemble des pôles dans lesquels nous travaillons toutes et tous au sein de SQORUS : le métavers.

Nous tentons ici humblement de fournir quelques clés d’information sur ce mode « Ready Player One » (Spielberg, 2018) qui ne relève plus de l’adaptation d’une nouvelle en film ayant su impressionner, amuser, attendrir plusieurs générations.

Ainsi, via des sources subjectivement sélectionnées – d’experts en innovation aux vulgarisateurs, mais aussi contradicteurs – nous proposons en premier point une définition de ce nouvel environnement qu’est le métavers, en terminant forcément par celle de Meta (Facebook).

Le métavers : de quoi parle-t-on ?

Le métavers est une francisation de « metaverse » – annoncé et publicisé par Mark Zuckerberg, inventé par l’auteur Neal Stephenson dès 1992 – qui est déjà une contraction de « meta universe ».

Voici comment le terme se construit avec un peu d’étymologie et de lexicologie :

D’un côté nous avons ‘meta’, préfixe qui provient du grec μετά : « après, au-delà de, avec ». Ce préfixe « exprime tout à la fois la réflexion, le changement, la succession, le fait d’aller au-delà, à côté de, entre ou avec. » (Wikipedia)
De l’autre, ‘vers’ : ne pensez pas ici aux meilleurs amis du poète, mais à la contraction du mot ‘univers’.

Nous obtenons donc par association : « au-delà de l’univers » ou bien encore « univers parallèle ».

Ces traductions peuvent paraître (volontairement) superlatives : nous les pensons finalement acceptables, la Physique Quantique et la Recherche sur l’Univers (le vrai) ayant repoussé les limites du simple envisageable (cf. conférences de Christophe Galfard par exemple).

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« Morceaux choisis » de définitions du métavers

Le métavers selon Innovation Makers Alliance

Chez Innovation Makers Alliance (IMA), Le métavers est « un univers numérique virtuel et immersif où les utilisateurs évoluent sous forme d’avatars, adossé à des moyens humains et financiers colossaux ». Dans sa préface du livrable digital « Exploration dans les métavers et le Web3 », Philippe Kerignard ajoute que « le concept de métavers regroupe de très nombreux usages, extrêmement diversifiés et d’une richesse rare ».

Le métavers selon Futura Sciences

Futura Sciences, dans son effort de vulgarisation, détaille ce qui définit le Métavers :

L’immersion : avec cette première condition, le rapprochement avec la VR est palpable
La permanence et l’ouverture dudit univers : le métavers doit pouvoir être rejoint par n’importe qui, n’importe quand. Nous pensons ici par extension à une customisation du ATAWADAC cher à la formation d’aujourd’hui où l’avatar est la nouveauté, version de nous-même qui doit pouvoir sortir de cet univers aussi vite et librement qu’il y est entré.
La permanence de l’univers et éléments durables : nous devons pouvoir trouver, dans cet univers parallèle, tout le temps ouvert, pour toutes et tous (individus, organisations) des éléments (environnement géographique, immobilier et mobilier, œuvres et possessions, véhicules, etc.) que nous pourrons retrouver en permanence également : une autre pensée pour « l’Oasis Spielbergien ».

Le métavers selon METAMANDRILL

Le site METAMANDRILL est une porte d’entrée d’intérêt sur le sujet. Le site prend du temps pour aborder :

les visions – connues – de ce que ces géants ont, mais aussi préparent, ambitionnent via cette évolution de l’Internet que nous connaissons
le « Metaverse Guide », qui propose une immersion plus poussée d’un article (déjà fouillé) présentant une définition « agrégat » du métavers. On y trouve ainsi :
- la mention (générale) d’outils : « casques VR, les hololens, les consoles de jeux et même les applications » ;
- une forme de curation de définitions avec 9 versions différentes de la signification du métavers via d’autres blogs en ligne ou publications d’actualités ;
- des verbatims en images de « points de vue » de plusieurs CEO.

Le métavers selon Meta

Enfin, Meta nous introduit le métavers de façon complète par le biais de son fondateur : « La prochaine plateforme sera encore plus immersive – un Internet incarné où vous êtes dans l’expérience, pas seulement en la regardant. Nous appelons cela le métavers, et il touchera tous les produits que nous construisons.

Dans le métavers, vous pourrez faire presque tout ce que vous pouvez imaginer – vous réunir avec vos amis et votre famille, travailler, apprendre, jouer, magasiner, créer – ainsi que des expériences complètement nouvelles qui ne correspondent pas vraiment à notre façon de penser ordinateurs ou téléphones aujourd’hui » (traduit) Mark Zuckerberg.

L’anti-héros de « The Social Network » (Fincher, 2010), qui semble donc envisager le nouvel Internet – tout du moins sa prochaine étape d’évolution – ajoute que les gens pourront « se téléporter instantanément sous forme d’hologrammes » d’où ils le voudront (du salon en passant par le bureau ou l’université) avant d’ajouter « Vous traverserez ces expériences sur différents appareils – des lunettes de réalité augmentée pour rester présent dans le monde physique, la réalité virtuelle pour être entièrement immergé, et des téléphones et des ordinateurs pour sauter à partir de plates-formes existantes ».

« Il ne s’agit pas de passer plus de temps sur les écrans ; il s’agit d’améliorer le temps que nous passons déjà ». « Le métaverse ne sera pas créé par une seule entreprise. Il sera construit par des créateurs et des développeurs créant de nouvelles expériences et des éléments numériques interopérables débloquant une économie créative massivement plus grande que celle contrainte par les plateformes d’aujourd’hui et leurs politiques » (traduit) Mark Zuckerberg.

Conclusion

Pour conclure cette première partie, le métavers est un nouvel environnement qui améliore la manière dont les gens interagissent entre eux et les espaces qu’ils créent.

Il a un grand potentiel pour les entreprises, mais comporte également certains risques… Quelles sont les premières controverses autour du métavers ? Que faut-il comprendre ? C’est ce que nous verrons dans la deuxième partie dédiée aux controverses du métavers.

Si le sujet de l’innovation vous intéresse, les équipes de SQORUS sont là pour vous accompagner. N’hésitez pas à nous contacter pour en discuter.

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