Oracle Integration Cloud : 5 erreurs à éviter afin d’améliorer votre écosystème

Oracle Integration Cloud est une plateforme d’intégration complète qui allie robustesse et agilité pour répondre aux défis complexes des organisations. Cependant, même au sein de cette solution performante, des erreurs peuvent survenir et compromettre son potentiel. Dans cet article, découvrez les pièges courants à éviter et suivez nos conseils pour tirer le meilleur parti de cette technologie.

Stratégie IT

Erreur a éviter OIC

Consultant IT chez SQORUS

Oracle Integration Cloud (OIC) émerge comme une plateforme d’intégration complète, fusionnant robustesse et agilité pour répondre aux exigences complexes des entreprises modernes. En dépit de sa position privilégiée, il est crucial de reconnaître que, même au sein des solutions les plus puissantes, des défis peuvent surgir lors de la mise en œuvre. Bien que vantant sa robustesse, OIC n’est pas à l’abri d’erreurs courantes et de pièges susceptibles de compromettre son plein potentiel au cours du développement des interfaces. C’est précisément sur cette note que nous amorçons notre exploration des anti-patterns d’OIC.

Dans les sections à venir, nous analyserons de près les erreurs typiques à éviter dans l’utilisation d’Oracle Integration Cloud, tout en vous fournissant des conseils et bonnes pratiques pour surmonter ces obstacles. Préparez-vous à approfondir votre compréhension d’OIC et à découvrir comment maximiser son efficacité tout en évitant les pièges les plus courants. Il est à noter que la plupart de ces conseils peuvent également s’appliquer à tout type d’architecture d’intégration de données avec d’autres technologies qu’OIC.

#1 Erreur OIC : des intégrations bavardes

Et oui, même les intégrations peuvent se montrer bavardes, et dans un monde où le loquace n’est pas toujours bienvenu, cela peut avoir des conséquences sérieuses. Pour expliquer plus concrètement, une intégration bavarde se caractérise par le fait qu’elle interroge un système de manière unitaire pour plusieurs enregistrements. Prenons, par exemple, le cas d’une intégration chargée de lire les données des collaborateurs depuis une base de données et de mettre à jour ces informations dans un système tiers via une API. Imaginons que le développeur ait opté pour une approche consistant à faire une boucle sur les utilisateurs, appelant l’API de manière individuelle pour chaque utilisateur afin de mettre à jour ses données.

Dans la mesure du possible CE N’EST PAS UNE BONNE PRATIQUE et doit absolument être évitée. Appeler de manière successive un système peut le surcharger, impactant ainsi son comportement et entraînant des erreurs dans l’intégration. De plus, le coût d’OIC est impacté, car cette approche augmente la consommation de messages, pouvant rapidement entraîner un dépassement de crédit..

Pour résoudre ce problème, il est souvent judicieux de maximiser l’envoi des données par appel. De nombreux systèmes offrent cette possibilité ; par exemple, Salesforce permet l’envoi de 200 enregistrements par appel. Opter aussi pour l’utilisation des adaptateurs OIC offre également la possibilité de traiter un grand nombre d’enregistrements par appel.

#2 Erreur OIC : des traitements interminables avec l’utilisation d’une boucle

Dans des écosystèmes étendus où le volume de données à traiter est fréquemment élevé, et où plusieurs fichiers nécessitent une lecture, les développeurs optent parfois pour l’utilisation d’une boucle dans l’intégration afin de traiter l’ensemble des données par instance. Cependant, cette approche a des répercussions notables. Ces intégrations peuvent s’exécuter pendant plusieurs heures sans atteindre leur conclusion, entraînant des implications sur d’autres intégrations qui ne peuvent pas démarrer si la file d’attente est saturée.

De plus, le processus peut s’arrêter après quelques heures en raison des limitations du framework OIC, notamment la durée maximale de six heures pour les « scheduled process ».

Afin d’éviter ce scénario de blocage, il est conseillé de limiter le nombre de traitements par instance, d’utiliser les paramètres d’OIC pour enregistrer les derniers fichiers traités en vue des prochaines exécutions, ou encore d’opter pour des appels récursifs de l’intégration.

#3 Erreur OIC : des intégrations synchrones complexes

Les intégrations synchrones sont conçues pour fournir une réponse immédiate lors de leur invocation. Adopter ce modèle de conception pour des intégrations destinées à interagir avec plusieurs systèmes et comportant de nombreuses conditions, boucles non maîtrisées, ou itérations importantes, n’a pas de pertinence. En effet, la création d’une intégration synchrone repose sur la nécessité d’obtenir une réponse rapide. Il est important de noter que ce type d’intégration, également appelé « app-driven integration », est soumis à une limitation de 5 minutes. Au-delà de ce délai, l’intégration renvoie une erreur.

La clé pour surmonter cette contrainte réside dans la compréhension précise des besoins et une modélisation réfléchie de l’intégration. En effet, si l’estimation indique que l’intégration synchrone risque de dépasser les 2 minutes, il est judicieux d’opter pour une approche asynchrone.

OIC - intégration app driven chargée

Exemple d’une intégration app driven un peu trop chargée.

#4 Erreur OIC : dupliquer les connecteurs dans OIC

Dans des projets impliquant plusieurs membres d’équipe, le risque de créer plusieurs connecteurs pointant vers le même système avec les mêmes identifiants est élevé. Cette pratique n’est pas recommandée, car elle engendre un impact significatif sur la maintenabilité, rendant la gestion ultérieure complexe et sujette à des problèmes potentiels.

Pour remédier à cette situation, il est simplement nécessaire de mettre en place des règles de nomenclature claires, partagées entre les différentes équipes, et d’établir un processus de vérification préalable à la création d’un nouveau connecteur. Cela garantit une gestion plus efficace des connecteurs.

OIC - règles de nomenclature claires

#5 Erreur OIC : lire les fichiers de manières séquentielle

Dans Oracle Integration Cloud, la lecture d’un fichier présente deux approches distinctes : une lecture intégrale ou une lecture par morceaux (chunks).

La méthode couramment adoptée par les développeurs est la lecture séquentielle, qui, bien que pratique, peut se révéler inefficace pour des fichiers volumineux, saturant la mémoire en chargeant l’intégralité du fichier localement avant de le lire ligne par ligne. Afin d’optimiser la scalabilité de vos interfaces, il est préconisé de privilégier la lecture par segment.

Cette approche permet un traitement concurrentiel plus performant des fichiers, offrant ainsi une meilleure capacité à gérer des volumes importants de données.

OIC - lire les fichiers de manières séquentielle

Conclusion des erreurs à éviter avec Oracle Integration Cloud

En conclusion, naviguer dans l’écosystème d’Oracle Integration Cloud requiert une compréhension approfondie des anti-patterns et des bonnes pratiques afin d’exploiter pleinement la puissance de cette plateforme d’intégration.

La clé réside dans une approche réfléchie du design, la modélisation attentive des intégrations, l’optimisation des processus, et le respect des bonnes pratiques de nommage. Éviter les pièges des anti-patterns garantit une intégration robuste, performante et scalable.

En adoptant ces conseils, les développeurs pourront naviguer avec assurance dans le monde complexe d’OIC, maximisant l’efficacité de leurs intégrations tout en évitant les écueils courants.

Il est essentiel de rester informé sur les meilleures pratiques évolutives et de continuer à affiner les stratégies d’intégration pour garantir le succès à long terme dans le déploiement et la gestion d’Oracle Integration Cloud. Si vous avez des besoins d’accompagnement en expertise OIC ou en architecture d’intégration de données, contactez-nous dès maintenant pour discuter de vos besoins spécifiques et commencer à optimiser votre éco-système.

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